Tu m'as déshabillée avec passion et rage
Tu as foulé ma robe, malmené mes cheveux,
Tu tiens mes mains comme des papillons en cage
Tu étouffes ma voix en un baiser de feu.
Quand Tu me mets aux fers, voici que j'obéis
Baissant un humble front et sans mutinerie
Et, ceinte dans le cuir, je respire avec peine
Mais pas un mot de moi ne troublera la scène.
Si je suis celle que Tu veux que je sois
C'est bien mon seul désir qui me fait être à Toi
Extraordinairement et très exactement Tienne
Comme je l'ai rêvé du plus loin qu'il m'en souvienne.
Qui parle d'abandon oublie souvent le don.
Or, nous ne donnons que ce nous possédons.
Le choix des chaînes implique ainsi de disposer,
Et de sa volonté et de sa liberté...
Je vous remercie d'avoir apprécié ces quelques lignes de moi, plus ou moins inspirées, pour lesquelles vous avez trouvé une bien belle illustration en image.
J'ai bien remarqué les 3 tout petits points rouges qui font un lien entre mon poème et mon weblog.mais comme vous le savez, en général, je n'aime pas du tout que soit reproduit un texte de moi sans mon autorisation.
Je vous serai donc reconnaissante de me créditer de mon texte par un lien lisible en toutes lettres.
Merci d'avance.
AURORA